Michel Hautois
Né en 1946, l’aventure carnavalesque commence pour Michel dès ses 3 ans. Il y fait ses premières armes au sein de la société des « petits gilles » de Morlanwelz. Mais c’est en 1971 que tout commence pour de bon. En effet, après avoir passé son adolescence à Chapelle, mis de côté le gille, Il s’installe en notre bonne cité louvièroise et décide de revêtir à nouveau notre magnifique costume au sein de notre société.
Michel aime à évoquer le carnaval 1970 où, les plus anciens s’en souviendront, jusqu’au samedi minuit, veille de carnaval, le ciel était bleu et étoilé ; Mais le dimanche, lorsqu’il se leva pour aller bosser Guy Wantiez, pas moins de 30 cm de neige s’étaient invités à la fête ! Ce fut un ramassage surréaliste, tant par le retard pris que par son déroulement : les gilles se déplaçaient en file indienne, profitant des traces laissées par les voitures, dans un quasi silence (exception faite du tambour !). Les rues du centre ville furent quant à elles dégagées par les pompiers vers les 10-11h00 (mais d’énormes congères recouvraient les trottoirs !).
Pour Michel, c’est l’amour pour sa région, son attache à son folklore qui explique que l’on puisse faire le gille durant plus de 35 ans. Il en vient alors à expliquer ce qu’il éprouve une fois dans le périmètre de sécurité et que les différents ramassages convergent vers le centre : c’est un sentiment d’appartenance, d’occupation de la ville. Le gille est le Roi du carnaval !
C’est en 1975, que Michel intègre l’amicale des gilles et y succède à Luc Lescart au poste de secrétaire. Ce n’est que quelques mois après qu’il rejoint, en toute logique, les rangs du comité des boute-en-train.
En 1981, plébiscité par les différentes sociétés, Michel succède à Willy Vanquaelle à la présidence de l’amicale. Fonction qu’il définit comme étant le gardien de l’esprit louvièrois et du bon rapport entre les différentes sociétés : « en cas de problème, il faut le régler entre hommes de bonne compagnie ».
En 2005, après 25 années de présidence de l’amicale des gilles, Michel décide de mettre un terme à son mandat ainsi qu’a celui de « comitard » de la société.